Comme un vélo ou une voiture, une machine à coudre, une brodeuse ou une surjeteuse ont besoin à la fois d’être utilisées régulièrement et révisées périodiquement.

Qu’elles soient mécaniques, électriques ou électroniques, la base de toute ces machines est essentiellement mécanique. Depuis leur apparition, les pièces principales n’ont pas beaucoup changé. Certes, les fabricants ont ajouté ici et là des petits moteurs très utiles pour régler les longueurs et largeurs de point, créer des points de surjet ou de broderie, mais la base mécanique est bien là et elle doit être entretenue correctement de façon à ce que tout fonctionne au diapason ; paliers, arbres, roulements, embiellages, etc., toutes ces pièces mécaniques doivent être nettoyées, graissées et révisées pour que leur jeu soit parfaitement adapté. C’est la condition sine qua non pour que votre couture soit parfaite et que vous y preniez du plaisir.

Quelle périodicité pour l’entretien d’une machine à coudre ?

Un bon entretien dépend de l’usage que vous faites de votre machine. Comme toutes pièces mécaniques, celles de votre machine à coudre ont besoin de tourner régulièrement. Il est important de vous en servir si ce n’est tous les jours, tout au moins de temps en temps. Un entretien complet sera alors nécessaire tous les deux à cinq ans.

Si vous entretenez bien vous-même votre machine vous pourrez espacer un petit peu cette fréquence.

Si par ailleurs vous en avez un usage intensif et si vous cousez plusieurs heures par jour, il faudra alors faire réviser votre machine chaque année.

Lorsque la mécanique n’est plus précise, elle le « dit ». Elle devient bruyante et les points sont moins jolis, moins précis, ça veut dire qu’il faut aller voir son mécano.

Économie durable : une machine à coudre de qualité se répare

Il faut bien réfléchir avant d’acheter une machine à coudre, une surjeteuse ou une brodeuse. On trouve aujourd’hui dans certaines grandes surfaces des machines à moins de 100€. Malheureusement dotées de pièces en plastique que l’on ne trouve pas en pièces détachées lorsqu’elles viennent à casser.  

Acheter une bonne machine au départ c’est la garantie de pouvoir la réparer. On trouve toutes les pièces de nombreuses années après et on peut l’entretenir comme il faut.

Actuellement le premier prix d’une machine pour adulte est à 149 € avec une garantie de 3 ans (et le plus élevé pour une machine familiale avoisine les 14 000 € avec une garantie de 5 ans)

Toutes celles que nous vendons à la boutique et sur le site sont réparables et durables. Nos machines sont solides avec un châssis en acier et bénéficient déjà d’une bonne garantie à la base,  de 3 à 5 ans.

Entretien et réparation de toutes les marques de machines à coudre

« À la boutique on a encore des clientes qui travaillent avec des machines à pédale. Alors parfois on fabrique des pièces qui n’existent plus afin de les remettre en état. On fait des révisions sur des machines de tout âge, jusqu’aux dernières nouveautés avec clé USB, écran tactile, etc. Souvent une machine c’est une histoire de famille, on récupère celle de sa maman et on aime bien la conserver et ça aussi ça joue. Il y a un affect sur l’objet dont on tient compte. Cela justifie qu’on la répare pour la garder et que l’on y fasse très attention. Bien sûr les technologies et les étoffes évoluent considérablement. On a maintenant des points pour le stretch. C’est bien d’avoir une machine adaptée à ces tissus. Nous sommes autant des commerçants que des artisans. » nous confie Thierry Bériot. Cela nécessite un excellent réparateur, qui soit à la fois mécanicien, électricien et électronicien.

Combien coûte l’entretien ?

« Notre forfait révision est à 95€ comprenant plusieurs heures de travail en micromécanique. On va la démonter, la nettoyer, la graisser et la régler. C’est un travail ultra précis. On a des clientes exigeantes et nous le sommes aussi. On s’attache à rendre une machine impeccable. Quand elle tourne bien on se fait plaisir, on a un rendu parfait, une couture impeccable. Il n’y a rien de pire que faire un ouvrage avec un point moche. » conclut Thierry Bériot

Pour aller plus loin…

Vous pouvez regarder ce reportage de France 3 diffusé en juillet 2018 (clic sur le mot en orange)