Nos clientes ont du talent #5 : Tina, de l'obligation par tradition à la couture passion

Si c'est par tradition éducative qu'elle a appris à coudre, Tina y a rapidement trouvé un intérêt lorsqu'elle a commencé à coudre ses vêtements. Un temps délaissée au profit d'autres activités, la couture est à nouveau au centre de ses loisirs. Rencontre.

Bonjour Concettina, que diriez-vous à nos clientes pour vous présenter en quelques mots ?

Bonjour, je m’appelle donc Tina, je suis passionnée de couture et j’habite dans les environs de Grenoble depuis un peu plus de 20 ans.

Vous cousez depuis quand ?

Je couds depuis l’âge de 13-14 ans. J’ai appris dans le nord de la France. Mes parents sont siciliens et, traditionnellement, la femme doit savoir tenir son intérieur à la perfection. Les parents veulent en faire une parfaite maîtresse de maison capable de tout faire dans son foyer. C’est pour cela qu’ils m’ont fait prendre des cours de couture. Moi j’aurais préféré apprendre la danse classique ou à jouer du piano, mais ça ne rentrait pas dans leur modèle d’éducation.

Comment avez-vous appris à coudre ?

Il y avait un centre social et j’allais aux cours de couture le mercredi après-midi ou parfois avec les groupes d’adultes. C’étaient des couturières professionnelles qui enseignaient. Je n’avais pas choisi, mais ce qui m’a plu tout de suite c’est de faire des vêtements soi-même. Même si, comme beaucoup, j’ai commencé par des petites choses, des trousses.

En regardant votre compte Instagram, j’ai l’impression que vous avez un bon équipement en matière de machines à coudre…

J’ai acheté ma première machine à coudre lorsque j’étais enceinte de mon fils : une Bernina qui a donc 34 ans. À l’époque j’habitais à Roubaix. Elle fonctionne toujours. Je n’ai pas envie de la vendre parce que c’est un objet auquel je tiens énormément, même si je me suis acheté une autre machine plus performante chez Cécile, je l’utilise toujours. J’ai racheté une Bernina car j’adore cette marque et je suis fidèle. Et quand je cousais beaucoup pour mes enfants et moi-même, j’ai acheté une surjeteuse Bernina. Puis je l’ai revendue lorsque j’ai arrêté momentanément la couture.

coin machine à coudre Tina

Et depuis que vous cousez à nouveau beaucoup vous avez acheté une autre surjeteuse ?

Aujourd’hui j’ai la Babylock Ovation achetée chez Cécile et une brodeuse achetée d’occasion toujours à la maison de la couture. Je suis bien équipée en fait. Je suis du style à mettre un peu plus cher et à avoir de la qualité pour me faire plaisir. Quand on veut du travail de qualité, il faut une machine de qualité. C’est pareil pour le tissu. Ça permet de bien travailler et quand on a un bon tissu ça travaille tout seul.

Vous êtes arrivée 2ème au concours organisé par DP Studio, bravo ! Racontez-nous…

Je me suis lancé un défi pour voir ce que je valais. Je ne pensais pas du tout gagner et arriver parmi les deux premières, à savoir celles qui recevraient un prix. J’ai terminé deuxième. Mon prix - le premier tome de sa série de livres sur la coupe à plat - m'a été remis pendant le salon « créations et savoir-faire » par Dominique Pellen* lui-même. Il est très sympathique, à l’écoute, il se rend disponible, je trouve ça très bien.

Et aujourd’hui, quel est votre prochain défi ?

Mon prochain défi ? Peut-être retenter encore le concours dp studio. J’ai un autre projet en cours mais je n’ose pas trop en parler pour l’instant. Je pense que je vais me coudre une grosse pièce. Un manteau. J’ai déjà le tissu. Mais comme en ce moment je travaille à temps plein, ce ne sera pas pour tout de suite.

Quelle est à ce jour, la pièce dont vous êtes le plus fière ?

Je dirais toutes. Chacune représente un défi en elle-même. Même pour ce fameux concours. On partait sur une base envoyée par dp studio, mais je l’ai quand même créée, donc j’en suis fière. Et ce qui me fait vraiment plaisir c’est quand j’offre un cadeau et que les gens sont contents. Ça veut dire que je travaille bien.

Vous suivez toujours des cours ?

Je fais partie de l’association Mamame de Rozenn. J’y vais pour avoir d’autres contacts et toujours évoluer. Même si je suis confirmée il y a toujours des choses à apprendre et comme je suis très perfectionniste je continue.

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 * Dominique Pellen est le créateur de la marque dp studio